Bonjour, je m’appelle Greg. Je viens de Nice. Ma passion pour la nature, et tout particulièrement pour la biologie marine, m’est venue quand j’étais tout jeune. Aujourd’hui, j’ai fait de ma passion mon métier : je suis photographe sous-marin.

Il y a quinze ans, j’ai fait une rencontre improbable qui a changé ma vie. À l’époque, j’avais une entreprise de balances électroniques. Dès que j’avais du temps libre, je m’échappais pour aller explorer la mer Méditerranée. Un jour, j’ai eu la chance de faire une rencontre insolite avec une bande de globicéphales : je n’oublierai jamais le moment où j’ai vu près de 80 cétacés évoluer au niveau de la proue de mon bateau. Je dérivais tranquillement, moteur éteint, et cette rencontre a duré plusieurs dizaines de minutes. Une scène irréelle, en pleine Méditerranée.

À ce moment, j’ai réalisé soudain que je devais vivre mes rêves, sans compromis. Mon rêve était de vivre proche de la nature, avec la faune marine. J’ai donc décidé de consacrer ma vie à la photographie naturaliste, de raconter des récits et d’attirer l’attention sur la protection de l’environnement.

Je vois le changement climatique se dérouler sous mes yeux. À l’époque, on organisait des expéditions en Antarctique pour observer les effets du réchauffement climatique. Mais aujourd’hui, nous le vivons chez nous, en France et dans le bassin méditerranéen, avec des incendies, des épisodes de sécheresse, des inondations et des tempêtes sans précédent. Le climat est devenu imprévisible, la mer Méditerranée souffre d’une vague de chaleur sous-marine, et, cet été, nous avons encore atteint des records de température.

Quand je ne suis pas en train d’explorer les océans et les mers du monde, j’aime passer du temps avec ma famille et dans la nature avec mes enfants. Le reste du temps, après avoir déposé mes enfants à l’école, je travaille à la maison, où je prépare mes prochaines missions, j’édite mes images pour les publier dans des magazines, les présenter dans le cadre d’expositions ou de conférences, et j’écris des récits sur les océans.

Je vis sur une colline à Nice, et l’utilisation d’un vélo me semblait impossible. Pourtant, le Supercharger a changé mon mode de vie. Grâce à ses performances, je peux parcourir mes trajets quotidiens plusieurs fois par jour. Je ne conduis plus ma voiture pour aller en ville ou à la plage, et je prends beaucoup de plaisir à utiliser mon vélo. Les déplacements sont devenus des moments de plaisir, et j’ai même développé un fort esprit de liberté. À chaque fois que j’emmène ma fille à la crèche, j’ai l’impression de partir pour une nouvelle aventure et c’est également l’occasion de passer un moment agréable avec elle. En plus, ce mode de transport me permet de rester en forme. Pour m’entrainer et me dépasser, je me rends dans les montagnes aux alentours de Nice.

Je (re)découvre ma ville et mon quartier sous un nouvel angle. C’est facile, me fait gagner du temps et me donne une véritable sensation de liberté. Au cours des dernières années, même avant le Covid, la police municipale a donné la priorité à de nouveaux modes de transport. Des initiatives majeures ont été prises avec la construction d’un tramway, d’un parking pour les voitures électriques et de nombreuses pistes cyclables au lieu de routes pour promouvoir l'usage du vélo.

Les moments que je préfère sont ceux que je partage avec ma fille Lou-Jane (presque 2 ans), que j'emmène partout à vélo, à la boulangerie ou à la plage.